Morgon La Centenaire
Par un très beau millésime j’ai vu le jour, une année de grandes déchirures : 1915.
Mise en terre par des mains féminines, chérie par des mères courage attelées à l’araire, elles creusaient les sillons pour me protéger de la dureté du temps. J’ai profondément plongé mes racines pour construire, moi aussi, mon réseau souterrain retranché sous mes lignes.
Habituée très jeune à vivre de peu et à donner le meilleur de moi-même, j’ai enfanté chaque automne un siècle de Morgons, robustes, délicats, sensuels, des nectars qui parlent au cœur, des flacons d’émotions intemporelles de celles qui emplissent les âmes de Monsieur CHENG ; des paillettes d’éternité…
A respecter, à écouter, à méditer, à savourer…